Prestations et objectifs

Pour faciliter l’implantation les organismes solliciteront L’ADESS pour son expertise et son savoir faire.

L’ADESS interviendra en tant que consultante. Un cahier des charges sera défini.

Quand L’ADESS sera sollicitée pour accompagner un projet sur le Département autour de la création d’une épicerie solidaire et/ou sociale, elle demandera que soient associés les associations caritatives, les élus, les techniciens de l’action sociale, mais également les futurs usagers. La structure « constitue un réseau multipolaire » avec les associations d’entraide (pour éviter la concurrence…), les partenaires agro-industriels pour l’approvisionnement.

Le système actuel conduit à une récupération importante de produits élaborés qui contribuent à déstructurer l’acte de cuisiner, à limiter la légitimité du rôle de parents dans l’acte de nourrir les siens et surtout engendre une augmentation du coût du repas par les habitudes créées autour de produits élaborés au lieu de produits de base.

Il convient également de passer d’un « choix de produits contraints par l’offre » à une « liberté offerte par le choix ».

En effet, la diversification reste faible, avec une majorité de produits sans marque, traduisant une option de stigmatisation, peu attractifs et demandant des efforts pour les rendre agréables à consommer.

Le point fort de ce dispositif est la facilité d’accès à des produits de récupération. Ses points faibles sont liés aux logiques de réseaux qui se sont mis en place, créant des disparités d’approvisionnement.

Si l’aide d’urgence doit rester une priorité face à des personnes en rupture économique et sociale, il apparaît important de développer largement une autre forme d’intervention, plus valorisante pour celui qui la reçoit et répondant à ses attentes :

  • Lieux moins stigmatisants,
  • Un plus grand choix de produits proposés,
  • Des modes de fonctionnement plus souples en termes d’horaires,
  • Des actions plus dynamiques,
  • Une participation financière qui permet une réciprocité d’échange et ayant valeur d’éducation budgétaire,
  • Une meilleure prise en compte des goûts et habitudes culinaires,
  • Réduire la stigmatisation du public concerné en proposant des produits valorisés ou de marque,
  • Profiter de la capacité de négociation financière des enseignes,
  • Organiser la livraison des structures à partir du maillage de la grande distribution,
  • Libérer les associations des soucis de stockage,
  • Simplifier la logistique,
  • Libérer du temps pour accompagner les usagers,
  • Gérer uniquement au niveau de la distribution des produits à DLC ou DLUO adéquates,
  • Inscrire les enseignes dans une logique de partenariat gagnant/gagnant,
  • Ré impacter cette politique dans l’économie locale par des achats sur le marché local,
  • Inscrire le projet dans un concept de développement durable,
  • Mettre en place de circuits courts liés à l’agriculture locale,
  • Valorisation de fruits et légumes invendus,
  • Valorisation des produits de la mer invendus.